La confiance réciproque est quelque chose d'essentiel dans la relation parents/enfants. C'est aux parents de mettre en place cette relation de confiance en cultivant les deux dimensions suivantes :
- Faire confiance à son enfant
- Mériter la confiance de son enfant
I) Faire confiance à son enfant
On se pose souvent la question. Dois-je lui faire confiance pour telle ou telle situation ? Ce n'est qu'un tout petit enfant, va-t-il vraiment savoir faire par lui-même ?
-Dois-je lui faire confiance sur la quantité de ses prises alimentaires ou dois-je les contrôler et lui imposer une certaine ration par repas ? (à ce sujet les partisans de l'alimentation autonome ont une réflexion intéressante. Voir par exemple ici)
- Dois-je lui faire confiance lors de ses découvertes ou dois-je le protéger de toute chute, de tout accident (qui peuvent parfois être graves) ?
- Dois-je lui faire confiance quand je lui demande de faire quelque chose ou dois-je être constamment derrière lui pour vérifier s'il obéit ?
...
Évidemment, à chaque situation précise de la vie, sa réponse. Et pour la même situation, 2 mamans n'agiront pas de la même façon. C'est à chacune de décider la part de confiance qu'elle accorde à son enfant en fonction de son âge et de son tempérament. Mais gardons à l'esprit que nous sommes des exemples pour lui. Un enfant à qui l'on ne fait pas confiance risque de ne pas faire confiance non plus, ni aux autres, ni à lui-même.
II) Mériter la confiance de son enfant
Au début de sa vie, nous sommes la seule référence pour notre enfant. Il nous fait confiance naturellement. Il croit ce qu'on lui dit simplement. C'est pour cela que Jésus dit :"quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n'y entrera point." (Luc 18.17). La foi d'un petit enfant est un exemple à suivre.
Mais dans beaucoup de situations, on peut détruire par nos actions cette confiance que notre enfant nous accorde. On veut apprendre à nos enfants à ne pas mentir, mais il est tellement fréquent que les adultes mentent aux enfants sous prétexte qu'ils ne peuvent pas comprendre :
- Les fausses réponses : Lorsque l'enfant pose des questions existentielles, parfois l'adulte ne sait pas répondre mais essaie de cacher son ignorance à l'enfant. Ou bien il est gêné par le sujet, il croit que l'enfant ne peut pas comprendre la véritable réponse à sa question ou qu'il est trop jeune pour qu'on lui explique. (Pourquoi le chat a tué l'oiseau ? Est-ce que le chat est méchant ? Pourquoi papi est mort alors qu'on avait prié pour qu'il guérisse ? Comment on fait les bébés ? ...)
On peut adapter son vocabulaire à l'enfant, ne pas aller plus loin que sa question, mais pour conserver la confiance de notre enfant, nous avons un devoir d'honnêteté envers lui.
- La manipulation : lui mentir sur le contenu de son assiette pour qu'il mange, lui dire que la piqûre qu'on va lui faire ne fera pas mal pour ne pas qu'il ait peur, lui dire qu'il va se faire très mal s'il continue à mettre les doigts dans son nez, faire nous-même des choses que nous lui interdisons, ... Même si nous pensons agir pour son bien, la fin ne justifie pas les moyens.
- Les fausses promesses : Maman prépare le dîner. Elle est débordée, l'enfant la harcèle pour qu'elle joue avec lui. Maman répond :"pas maintenant mon chéri, je jouerai avec toi tout à l'heure". Le temps passe, l'heure d'aller au lit arrive, maman n'a pas eu une seule minute de pause. L'enfant lui rappelle qu'elle devait jouer avec lui. Mais il est trop tard, il faut se coucher. Alors maman dit : "Je suis désolée, je n'ai pas eu le temps aujourd'hui, je jouerai avec toi demain". L'enfant ne sait pas s'il peut la croire. Elle n'a pas tenu parole la première fois. Peut-être n'aura-t-elle pas le temps demain non plus ?
Maman aurait mieux fait de dire : "pas maintenant mon chéri, je suis désolée, mais je n'ai pas le temps", sans rien ajouter concernant le futur.
- Les menaces en l'air : "Si tu ne te dépêches pas de mettre ton manteau, je pars sans toi !" L'enfant sait très bien que maman ne peut pas partir sans lui. Non seulement il ne la croît pas, mais cela altère l'autorité de la mère car l'enfant sait qu'il peut désobéir, sa mère ne pourra pas mettre sa menace à exécution.
Ou bien : " Si tu ne manges pas, je ne te donne pas ton yaourt". ou encore " Si tu n'arrêtes pas de pleurer, tu n'auras pas de goûter". L'enfant ne le sait pas, mais la mère sait qu'elle donnera le yaourt ou le goûter quand même parce que c'est nécessaire pour la santé de l'enfant.
Bien souvent, c'est pour empêcher un enfant de pleurer que l'adulte est tenté de lui mentir. Il vaut mieux chercher à connaître la cause des pleurs pour régler le problème à la base. Mais ce n'est pas toujours facile, surtout quand l'enfant hurle et qu'on est en public (et d'autant plus si on est dans un endroit où il faut être silencieux). C'est souvent le regard des autres qui nous pousse à vouloir faire taire notre enfant à tout prix.
On sait que les autres nous jugent sur le comportement de nos enfants.
Qui n'a pas vu un enfant faire une crise dans un magasin pour que sa mère lui achète un jouet ? En général, dans ces cas-là, on se dit : "Quel enfant mal éduqué ! Si j'étais sa mère, je ..."
Et quand c'est notre enfant qui hurle en public, on se sent humiliées alors on fait tout pour le faire taire, même si on sait que c'est normal qu'il pleure.
Exemple : Repas dominical avec papi, mamie, les oncles et tantes,.... On mange beaucoup plus tard que d'habitude. L'heure de la sieste est passée. Habituellement, l'enfant n'est pas difficile pour la nourriture mais là, en voyant ce morceau de légume qu'il ne reconnaît pas, il se met à pleurer fort. Maman sait que le problème, ce n'est pas le légume. Qu'en temps normal il le mangerait, mais que là, il est très fatigué et qu'un rien le fait pleurer. Les autres ne comprennent pas cela. Les autres pensent qu'il fait un caprice. Alors on veut qu'il s'arrête de pleurer. On peut être tentées d'utiliser de fausses menaces (comme "si tu n'arrêtes pas de pleurer, je ne te donne pas ton yaourt") pour être bien vues par les autres. Pour montrer qu'on ne laisse pas notre enfant faire des caprices. Pourtant on sait que c'est normal qu'il pleure, qu'il aurait besoin qu'on interrompe le repas et qu'on le mette au lit. Mais que vont penser les autres si on ne lui fait pas finir son assiette ? Si l'on répond à son besoin réel (ici, aller se coucher), il arrêtera de pleurer. Et tant pis pour notre image de marque.
Voici 2 autres situations courantes qui sont destructrices pour la relation de confiance :
Situation 1 : Maman part faire une course et laisse l'enfant chez mamie. Pour ne pas qu'il pleure, mamie occupe l'enfant pendant que maman s'éclipse discrètement. Parfois l'enfant découvre l'absence de maman quelques minutes après et il panique. Il se met à pleurer. Ou bien il est tellement occupé qu'il ne s'en rend pas compte. Et lorsque maman revient, il réalise qu'elle était partie.
L'enfant n'a plus confiance en sa mère. Il sait qu'elle peut disparaître à n'importe quel moment. Cela peut créer un terrible sentiment d'anxiété. Il risque par exemple de rester collé à sa mère à chaque fois que l'on va chez mamie pour ne pas qu'elle disparaisse, de paniquer à chaque fois que maman change de pièce et qu'il ne l'entend plus,...
Lorsque maman veut laisser l'enfant chez mamie, elle a tout intérêt à l'informer de son départ quelques minutes avant (elle peut même lui en parler un peu avant d'aller chez mamie). Lui faire un bisou, lui dire au revoir. Lui expliquer où elle va, lui dire que lui va rester un peu avec mamie et qu'elle reviendra bientôt. L'enfant va peut-être pleurer, ne pas vouloir laisser sa mère partir (à ce moment-là, maman partira quand même, pas besoin de faire durer les adieux). Mais il ne perdra pas sa confiance en elle. Il saura qu'à chaque fois que maman part, elle vient lui faire un bisou. Il ne redoutera pas sa disparition soudaine. Et il constatera qu'elle revient à chaque fois, comme elle le dit. En général, les pleurs s'arrêteront très vite après le départ de maman. (Mais là encore, pourquoi vouloir à tout prix qu'il ne pleure pas ?)
Situation 2 : Lors d'une promenade, l'enfant ramasse une grosse pomme de pin couverte de terre. Il est très attaché à son trésor et veut l'emmener à la maison. Mais maman n'a pas trop envie que cet objet entre dans la voiture car il pourrait tout salir. L'enfant veut ramasser d'autres choses et demande à maman de lui tenir sa pomme de pin. La ballade se poursuit et l'enfant ne pense plus tellement à sa pomme de pin. Maman la jette discrètement. Une fois en voiture ou arrivé à la maison, l'enfant repense à sa pomme de pin qui a disparu alors qu'il l'avait confiée à maman.
Là encore, cela altère la confiance qu'il a en elle. Il vaut mieux lui expliquer que sa pomme de pin est trop sale et que maman ne veut pas qu'elle entre dans la voiture. Il risque de pleurer. S'il y a d'autres pommes de pin alentour, il est possible de lui proposer de l'échanger contre une autre plus propre. Mais il faut exclure les fausses promesses destinées à arrêter ses pleurs comme "tu en trouveras plein demain, là où nous irons nous promener" (alors qu'on a prévu d'aller dans un endroit où il n'y en a pas).
On pourrait aussi parler des mythes que l'on serait tentés de faire croire à nos enfants (Père-Noël, petite souris pour les dents,...).
Dans toutes ces situations, l'enfant découvre un jour où l'autre qu'il a été trompé et perd confiance en ses parents.
Concernant les adolescents, nous devons aussi faire attention à respecter leur intimité. Lire leur courrier personnel ou leur journal intime, ou encore répéter leurs secrets est la meilleure solution pour perdre leur confiance. Il ne faudra pas s'étonner alors, qu'un ado refuse de se confier à ses parents.
Il sera beaucoup plus enclin à dévoiler ses rêves, ses secrets et ses aspirations s'il se sait libre de partager uniquement ce qu'il a envie et s'il sait que ses secrets seront bien gardés.
Construire dès la petite enfance une relation de confiance solide avec son enfant aura des répercussions positives toute la vie.
- Faire confiance à son enfant
- Mériter la confiance de son enfant
I) Faire confiance à son enfant
On se pose souvent la question. Dois-je lui faire confiance pour telle ou telle situation ? Ce n'est qu'un tout petit enfant, va-t-il vraiment savoir faire par lui-même ?
-Dois-je lui faire confiance sur la quantité de ses prises alimentaires ou dois-je les contrôler et lui imposer une certaine ration par repas ? (à ce sujet les partisans de l'alimentation autonome ont une réflexion intéressante. Voir par exemple ici)
- Dois-je lui faire confiance lors de ses découvertes ou dois-je le protéger de toute chute, de tout accident (qui peuvent parfois être graves) ?
- Dois-je lui faire confiance quand je lui demande de faire quelque chose ou dois-je être constamment derrière lui pour vérifier s'il obéit ?
...
Évidemment, à chaque situation précise de la vie, sa réponse. Et pour la même situation, 2 mamans n'agiront pas de la même façon. C'est à chacune de décider la part de confiance qu'elle accorde à son enfant en fonction de son âge et de son tempérament. Mais gardons à l'esprit que nous sommes des exemples pour lui. Un enfant à qui l'on ne fait pas confiance risque de ne pas faire confiance non plus, ni aux autres, ni à lui-même.
II) Mériter la confiance de son enfant
Au début de sa vie, nous sommes la seule référence pour notre enfant. Il nous fait confiance naturellement. Il croit ce qu'on lui dit simplement. C'est pour cela que Jésus dit :"quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n'y entrera point." (Luc 18.17). La foi d'un petit enfant est un exemple à suivre.
Mais dans beaucoup de situations, on peut détruire par nos actions cette confiance que notre enfant nous accorde. On veut apprendre à nos enfants à ne pas mentir, mais il est tellement fréquent que les adultes mentent aux enfants sous prétexte qu'ils ne peuvent pas comprendre :
- Les fausses réponses : Lorsque l'enfant pose des questions existentielles, parfois l'adulte ne sait pas répondre mais essaie de cacher son ignorance à l'enfant. Ou bien il est gêné par le sujet, il croit que l'enfant ne peut pas comprendre la véritable réponse à sa question ou qu'il est trop jeune pour qu'on lui explique. (Pourquoi le chat a tué l'oiseau ? Est-ce que le chat est méchant ? Pourquoi papi est mort alors qu'on avait prié pour qu'il guérisse ? Comment on fait les bébés ? ...)
On peut adapter son vocabulaire à l'enfant, ne pas aller plus loin que sa question, mais pour conserver la confiance de notre enfant, nous avons un devoir d'honnêteté envers lui.
- La manipulation : lui mentir sur le contenu de son assiette pour qu'il mange, lui dire que la piqûre qu'on va lui faire ne fera pas mal pour ne pas qu'il ait peur, lui dire qu'il va se faire très mal s'il continue à mettre les doigts dans son nez, faire nous-même des choses que nous lui interdisons, ... Même si nous pensons agir pour son bien, la fin ne justifie pas les moyens.
- Les fausses promesses : Maman prépare le dîner. Elle est débordée, l'enfant la harcèle pour qu'elle joue avec lui. Maman répond :"pas maintenant mon chéri, je jouerai avec toi tout à l'heure". Le temps passe, l'heure d'aller au lit arrive, maman n'a pas eu une seule minute de pause. L'enfant lui rappelle qu'elle devait jouer avec lui. Mais il est trop tard, il faut se coucher. Alors maman dit : "Je suis désolée, je n'ai pas eu le temps aujourd'hui, je jouerai avec toi demain". L'enfant ne sait pas s'il peut la croire. Elle n'a pas tenu parole la première fois. Peut-être n'aura-t-elle pas le temps demain non plus ?
Maman aurait mieux fait de dire : "pas maintenant mon chéri, je suis désolée, mais je n'ai pas le temps", sans rien ajouter concernant le futur.
- Les menaces en l'air : "Si tu ne te dépêches pas de mettre ton manteau, je pars sans toi !" L'enfant sait très bien que maman ne peut pas partir sans lui. Non seulement il ne la croît pas, mais cela altère l'autorité de la mère car l'enfant sait qu'il peut désobéir, sa mère ne pourra pas mettre sa menace à exécution.
Ou bien : " Si tu ne manges pas, je ne te donne pas ton yaourt". ou encore " Si tu n'arrêtes pas de pleurer, tu n'auras pas de goûter". L'enfant ne le sait pas, mais la mère sait qu'elle donnera le yaourt ou le goûter quand même parce que c'est nécessaire pour la santé de l'enfant.
Bien souvent, c'est pour empêcher un enfant de pleurer que l'adulte est tenté de lui mentir. Il vaut mieux chercher à connaître la cause des pleurs pour régler le problème à la base. Mais ce n'est pas toujours facile, surtout quand l'enfant hurle et qu'on est en public (et d'autant plus si on est dans un endroit où il faut être silencieux). C'est souvent le regard des autres qui nous pousse à vouloir faire taire notre enfant à tout prix.
On sait que les autres nous jugent sur le comportement de nos enfants.
Qui n'a pas vu un enfant faire une crise dans un magasin pour que sa mère lui achète un jouet ? En général, dans ces cas-là, on se dit : "Quel enfant mal éduqué ! Si j'étais sa mère, je ..."
Et quand c'est notre enfant qui hurle en public, on se sent humiliées alors on fait tout pour le faire taire, même si on sait que c'est normal qu'il pleure.
Exemple : Repas dominical avec papi, mamie, les oncles et tantes,.... On mange beaucoup plus tard que d'habitude. L'heure de la sieste est passée. Habituellement, l'enfant n'est pas difficile pour la nourriture mais là, en voyant ce morceau de légume qu'il ne reconnaît pas, il se met à pleurer fort. Maman sait que le problème, ce n'est pas le légume. Qu'en temps normal il le mangerait, mais que là, il est très fatigué et qu'un rien le fait pleurer. Les autres ne comprennent pas cela. Les autres pensent qu'il fait un caprice. Alors on veut qu'il s'arrête de pleurer. On peut être tentées d'utiliser de fausses menaces (comme "si tu n'arrêtes pas de pleurer, je ne te donne pas ton yaourt") pour être bien vues par les autres. Pour montrer qu'on ne laisse pas notre enfant faire des caprices. Pourtant on sait que c'est normal qu'il pleure, qu'il aurait besoin qu'on interrompe le repas et qu'on le mette au lit. Mais que vont penser les autres si on ne lui fait pas finir son assiette ? Si l'on répond à son besoin réel (ici, aller se coucher), il arrêtera de pleurer. Et tant pis pour notre image de marque.
Voici 2 autres situations courantes qui sont destructrices pour la relation de confiance :
Situation 1 : Maman part faire une course et laisse l'enfant chez mamie. Pour ne pas qu'il pleure, mamie occupe l'enfant pendant que maman s'éclipse discrètement. Parfois l'enfant découvre l'absence de maman quelques minutes après et il panique. Il se met à pleurer. Ou bien il est tellement occupé qu'il ne s'en rend pas compte. Et lorsque maman revient, il réalise qu'elle était partie.
L'enfant n'a plus confiance en sa mère. Il sait qu'elle peut disparaître à n'importe quel moment. Cela peut créer un terrible sentiment d'anxiété. Il risque par exemple de rester collé à sa mère à chaque fois que l'on va chez mamie pour ne pas qu'elle disparaisse, de paniquer à chaque fois que maman change de pièce et qu'il ne l'entend plus,...
Lorsque maman veut laisser l'enfant chez mamie, elle a tout intérêt à l'informer de son départ quelques minutes avant (elle peut même lui en parler un peu avant d'aller chez mamie). Lui faire un bisou, lui dire au revoir. Lui expliquer où elle va, lui dire que lui va rester un peu avec mamie et qu'elle reviendra bientôt. L'enfant va peut-être pleurer, ne pas vouloir laisser sa mère partir (à ce moment-là, maman partira quand même, pas besoin de faire durer les adieux). Mais il ne perdra pas sa confiance en elle. Il saura qu'à chaque fois que maman part, elle vient lui faire un bisou. Il ne redoutera pas sa disparition soudaine. Et il constatera qu'elle revient à chaque fois, comme elle le dit. En général, les pleurs s'arrêteront très vite après le départ de maman. (Mais là encore, pourquoi vouloir à tout prix qu'il ne pleure pas ?)
Situation 2 : Lors d'une promenade, l'enfant ramasse une grosse pomme de pin couverte de terre. Il est très attaché à son trésor et veut l'emmener à la maison. Mais maman n'a pas trop envie que cet objet entre dans la voiture car il pourrait tout salir. L'enfant veut ramasser d'autres choses et demande à maman de lui tenir sa pomme de pin. La ballade se poursuit et l'enfant ne pense plus tellement à sa pomme de pin. Maman la jette discrètement. Une fois en voiture ou arrivé à la maison, l'enfant repense à sa pomme de pin qui a disparu alors qu'il l'avait confiée à maman.
Là encore, cela altère la confiance qu'il a en elle. Il vaut mieux lui expliquer que sa pomme de pin est trop sale et que maman ne veut pas qu'elle entre dans la voiture. Il risque de pleurer. S'il y a d'autres pommes de pin alentour, il est possible de lui proposer de l'échanger contre une autre plus propre. Mais il faut exclure les fausses promesses destinées à arrêter ses pleurs comme "tu en trouveras plein demain, là où nous irons nous promener" (alors qu'on a prévu d'aller dans un endroit où il n'y en a pas).
On pourrait aussi parler des mythes que l'on serait tentés de faire croire à nos enfants (Père-Noël, petite souris pour les dents,...).
Dans toutes ces situations, l'enfant découvre un jour où l'autre qu'il a été trompé et perd confiance en ses parents.
Concernant les adolescents, nous devons aussi faire attention à respecter leur intimité. Lire leur courrier personnel ou leur journal intime, ou encore répéter leurs secrets est la meilleure solution pour perdre leur confiance. Il ne faudra pas s'étonner alors, qu'un ado refuse de se confier à ses parents.
Il sera beaucoup plus enclin à dévoiler ses rêves, ses secrets et ses aspirations s'il se sait libre de partager uniquement ce qu'il a envie et s'il sait que ses secrets seront bien gardés.
Construire dès la petite enfance une relation de confiance solide avec son enfant aura des répercussions positives toute la vie.
Bonjour,
RépondreSupprimerTon blog est magnifique! Je m'y retrouve complètement.
Je viens de créer un forum pour pouvoir se retrouver entre femmes chrétiennes et partager sur nos valeurs et autres centres d'intérêts...
http://modesteetfeminine.xooit.org
Que Dieu te bénisse! Lilah
Bonjour Lilah,
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ton commentaire ! J'ai ajouté ton forum dans ma liste de liens à droite.
A très bientôt sur ton forum !